Trois ans après son premier test de résistance climatique, la BCE a publié une note dans laquelle elle interroge l'efficacité de la méthode. Les banques ont réduit leur octroi de prêts aux industries polluantes, mais de façon très inégale.

Le deuxième volet vise à mettre en place des règles pour les modèles d'IA à usage général (GPAI), c'est-à-dire les concepteurs des grands modèles de langages (LLM) que sont OpenAI, Google, Meta, Anthropic ou encore Mistral. Ils sont divisés en deux catégories : les modèles « standards » et les modèles présentant un risque systémique, à savoir les plus puissants.

Apparu il y a un peu moins de dix ans, de façon marginale d'abord, le recours à ces fonds s'est véritablement accéléré il y a deux ans, lorsque le marché primaire s'est grippé. Concrètement, les véhicules de continuation sont une innovation du secteur qui permet aux sociétés d'investissement de se vendre à elles-mêmes un actif qu'elles possèdent déjà, de le placer dans un fonds dédié afin de lever de nouveaux fonds, tout en espérant convaincre les investisseurs initiaux de continuer à suivre le projet.

À partir de mi-2026, la BCE va introduire un « facteur climat » qui pourra réduire la valeur de certains titres financiers utilisés comme garantie par les banques en échange de prêts, explique un communiqué. Ce facteur climat doit agir comme un « tampon » pour protéger la politique monétaire face à « l’impact financier potentiel » lié aux incertitudes climatiques.

Malgré leurs engagements climatiques, plusieurs grands investisseurs institutionnels continuent d'injecter des centaines de millions d'euros dans les énergies fossiles, dénonce l'ONG Reclaim Finance dans un rapport.