La Commission européenne a ébauché une proposition pour réformer la réglementation des fonds d'investissement durables, très critiquée pour sa complexité. Mais la nouvelle version présente une catégorie « autre ESG » peu contraignante.

Les entreprises non cotées ont intérêt à s'aligner avec de bonnes pratiques ESG pour attirer les investisseurs. Elles seraient même en avance sur les groupes cotés en Bourse en matière de décarbonation. Un argument de vente pour lever des capitaux, mais aussi pour améliorer les performances.

Les agences de conseil en vote, sous pression aux Etats-Unis, font face à des enquêtes et à des critiques croissantes. Leur influence sur les décisions stratégiques des entreprises, notamment sur les rémunérations des dirigeants, dérange.

Depuis la COP21 en 2015, les entreprises du CAC 40 ont multiplié les engagements pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Malgré des progrès, le rythme doit franchement accélérer pour espérer respecter l'accord de Paris en 2050. Face aux lourds investissements encore nécessaires, certaines sont tentées de faire machine arrière.

Les fournisseurs d'indices s'appuient sur les données des experts des marchés non cotés qu'ils ont rachetés ces dernières années.

L'essor des titrisations synthétiques, qui permettent aux banques de transférer leurs risques de crédit à des investisseurs, constitue, selon la BCE, une menace pour la stabilité financière en cas de crise.

C'est un coup dur pour les partisans du Pacte vert européen et une victoire pour les entreprises qui appelaient à davantage de « simplification administrative ». Le Parlement européen a adopté une révision drastique de deux textes phares de la législation environnementale européenne : la directive sur le reporting de durabilité (CSRD) et celle sur le devoir de vigilance des entreprises (CSDDD).

Parmi les obstacles à un marché plus efficient, l'hétérogénéité de la réglementation et, plus précisément, de son application entre Etats membres joue un rôle majeur. La fragmentation de la supervision des gérants entre 27 autorités nationales - dont l'AMF en France - génère de multiples frictions dès lors que le gérant envisage des activités transfrontières.